mercredi 13 novembre 2019

Lettres de poilus - Commémoration du 11 novembre (classes de CM2)

A l'occasion de la commémoration du 101ème anniversaire de l'armistice de la première guerre mondiale (11 novembre 1918), les élèves des classes de CM2 ont endossé le costume de poilu. Ils ont rédigé des lettres à un proche, un parent, un être cher ...

Ma petite chérie,
tu me manques chaque minute. Je pense à toi, à chaque combat je pense à toi. Tu es la source de mon courage. Pour moi, c’est difficile. Le gaz moutarde a blessé et même tué nos camarades. Je sais que je te manque mais ne l’oublie jamais, je t’aime.
Ton cher Lucas.

Chère maman,
Si tu lis cette lettre, cela veut dire que je suis vivant. Quoiqu’il arrive je t’aimerai toujours. Je suis blessé mais les infirmières me soignent. J’ai perdu des amis. Je vais venir à Noël. 
Je t’aimerai toujours.
Les Allemands lancent des bombes mais je tiens bon.
Killian


Chère mère,
j’ai déjà 20 ans et deux ans de peine et de souffrance. Devant mes yeux, mes amis meurent par centaines : gaz moutarde, obus, rats et maladies. J’espère que tout cela s’arrêtera bientôt . Cachés de nos ennemis, nous pouvons mourir de faim et de froid. J’espère que ce message te rassurera. 
Ton fils Heni.

Ma chère fille,
cela fait déjà deux ans que tu es loin de moi. Je travaille seule à la ferme mais au moins les animaux sont sages. Je pleure tous les soirs que tu sois partie à la guerre. J’ai peur que tu sois malade ou blessée mais heureusement, tes lettres me rassurent. Reviens vite ma chérie.
Ta mère qui t’aime.

Chère maman,
Je t’aime.
Tout ce bruit, toutes ces explosions, je n’en peux plus! Hier dans une bataille j’ai failli me faire avoir mais on m’a raté. Mais maintenant, je suis passé en 2ème ligne. Dans la bataille d’hier j’ai un copain qui ne s’est pas fait rater. Chez les Allemands ça ne va pas mieux. Ils savent et nous aussi, que nous les avons presque battus. 
Je devrais revenir après l’hiver.
Bisou.
Dario

Très chère femme,
voilà six semaines que je suis parti combattre l’ennemi, alors que déjà beaucoup d’autres soldats sont morts. Il fait très froid. J’espère que tout va bien à la maison. Tu me manques beaucoup. Je sais que tu es inquiète et je suis très touché par tes lettres.
Ton Ianis.

Mon cher ami Yakhouba,
je suis tellement heureux que tu m’aies accompagné dans cette guerre. Je me demande où tu es en ce moment même où je t’écris. Tout est horrible, tous les jours il y a des morts. Nous attrapons des maladies. j’espère que vous allez bien, mes chers amis, que Héni, Lucas et toi arrivez à survivre. Ici, nous commençons à manquer d’eau et de nourriture.  Je n’y comprends rien ! Nous n’avons que seize ans et nous vivons dans un monde mort. Je vous promets de survivre avec rage.
Votre cher ami Kaïs

Chère maman que j’aime,
Ne t’inquiète pas, je suis vivant ! Je commence à en avoir marre de faire la guerre contre les Allemands. J’espère que ça va bien pour toi ! Moi je fais de mon mieux pour qu’on vive ensemble, pour qu’on soit heureux comme avant. Je t’aime et je serai toujours là pour toi. Je te fais mille bisous. A bientôt maman que j’aime et mille bisous encore une fois.
A bientôt.
Doryan

Chère maman chérie,
Je t’ai écrit cette lettre pour te rassurer et avoir de tes nouvelles. Cette année était très humide et froide. Mes amis sont morts intoxiqués par le gaz moutarde et anéantis par les obus.
Je t’aime.
Mohamed-Amine